
Bassin
Panayotis VASSILAKIS, dit TAKIS, 1988
À propos
En tête de la dalle, face à la perspective du pont de Neuilly et à l’Arc de triomphe, se dressent quarante-neuf têtes lumineuses colorées clignotant sur un rythme aléatoire. Ces frêles sentinelles sont l’œuvre du sculpteur d’origine grecque Takis. Passionné par la question de l’énergie, il cherche, depuis les années 1950, à capter grâce à ce qu’il nomme « signaux » une réalité invisible, un mystère cosmique qui nous échappe. Et ses « signaux », s’ils nous semblent inspirés de l’univers des gares et à la poétique industrielle, cherchent surtout à nous signifier par leur message codé ce que nous ne voyons pas. L’idée initiale de ce projet remonte à 1974 lorsque l’aménageur lança avec le concours du Centre National d’Art Contemporain un « appel à idées » auprès de douze artistes d’avant-garde, témoignant par-là de l’importance que devait avoir l’art contemporain dans la création du nouveau centre d’affaires. Takis, consulté, proposa alors pour ce quartier encore en devenir des « signaux lumineux sur le parterre au débouché de l’esplanade, face à Paris ». Cette proposition deviendra, un peu plus de dix ans plus tard, le Bassin.
Cette œuvre est visible dans le Parcours Les incontournables
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Vidéo
Le Bassin de Takis en 1989
La vie de l'artiste

L'artiste
Sculpteur grec, Panayotis Vassilakis, dit Takis, est né en 1925 à Athènes. Il vit et travaille à Paris. Largement autodidacte, il s’essaie au portrait classique, à la fin des années 40 avant de passer aux figures stylisées et aux formes humaines épurées.
Inspiré par les aéroports, les gares de triage et les champs magnétiques, fasciné par la lumière et le mouvement, il emprunte ses matériaux de base aux objets manufacturés pour créer des compositions qu’il nomme « Tableau vibratif », « Télésculpture », « Télélumière », « Sculptures lumineuses ».
Ses premiers Signaux, cordes de piano vibrant grâce au vent, ont été créés en 1955.
Anecdote
Le saviez-vous ?
Les Signaux de Takis pour marquer l’entrée de La Défense
Pour répondre à un souhait exprimé par l’architecte de la Grande Arche, J.O von Spreckelsen, Takis a conçu 17 signaux lumineux.
Placés à l’arrière de la Grande Arche, ils marquent l’extrémité de l’axe qui traverse La Défense, répondant à ceux du Bassin pour offrir un spectacle changeant, de jour comme de nuit. La hauteur de ces éléments lumineux, installés en 1991, varie de 6,50 mètres à 11,50 mètres.
À la nuit tombée, telles des balises à l’entrée d’un port, leurs lumières clignotent de manière aléatoire.
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Plan et maquette


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Vidéo
Interview de Takis